Naissance et apparence

Aurait pu être aussi nommé « Papa, Maman, comment on fait les enfants ? » –

Notre personnage, notre petit tas de pixels qui s’anime devant nos yeux ébahis et ainsi débute l’aventure sur le Monde des Douze. Pour autant, bien que trois clics suffisent à apporter une réponse à ce « mythe de la création » chez les non rôlistes, les affaires demeurent-elles aussi simples pour nous autres ? Puisque toute histoire a un commencement, il devient judicieux de s’interroger sur les origines de notre personnage et en particulier sur un aspect : sa naissance.

La reproduction… Vraiment ?

N’en déplaisent à vos fantasmes les plus intimes, et malgré l’intuition que la vrai vie nous apporte, nous n’avons, dans le Monde des Douze, aucun témoin d’une reproduction au sens biologique du terme.
Et dans cette absence de contenu, difficile de se faire une idée capable de faire adhérer tout le monde. Face aux farouches défenseurs d’une reproduction sexuée et naturelle, d’autres répondent par l’univers magique et la « création spontanée » et d’un corps qui naît instantanément devant nos yeux. Est-il alors permis de privilégier une théorie et d’accabler l’autre ? Remettons-nous en à Herdegrize.

 Maintes fois j’ai entendu la question se poser : Herdegrize, où naissons-nous ? Je répondrai que cela dépend du choix de l’âme… Qu’elle décide de s’incarner dans un oeuf pour éclore ensuite, dans un nid de Prespics, dans une rose démoniaque, que sais-je ? L’essentiel est bien que des êtres naissent!

L’âme et le réceptacle : Incarnam la mystérieuse

Ainsi, si l’on en croit ce livre certes vieillissant, les âmes naissent puis choisissent le corps qu’elles habiteront. Reste encore à savoir, de nouveau, la manière de la confection dudit réceptacle, et nous en revenons à cette même question de la reproduction.
Certains viendront alors à citer Incarnam, le dragon de pierre et son île, et à le comparer au cheminement de l’âme avant son incarnation définitive sur le Monde des Douze.

D’un côté, lorsque nous créons notre personnage, il arrive directement sur l’île. Pas d’enfance, pas de passé, pas de parents, pas d’histoire. Le choix de votre Dieu semble déjà effectué et définitif et vous commencez alors vos premières rencontres dans cet univers où vous pourrez tout de même retourner après votre descente sur le Monde des Douze, via une montgolfière. L’image du cheminement de l’âme semble écornée par cette vision et nous voyons en Incarnam un simple choix de « gameplay », car il en faut bien !

D’un autre point de vue, nous trouvons sur Incarnam des vestiges laissés par les Dieux, laissant penser au choix de la divinité que votre âme sera amenée à faire – ou non d’ailleurs ! Mais ce sera le sujet d’un autre article – en descendant sur le monde des Douze. Ses premiers contacts avec la nature conditionnent déjà la vie qu’il entreprendra et il se peut qu’entre le présent et ce moment où l’âme n’est pas encore liée se cache un long moment correspondant à la jeunesse de votre héros, une ellipse temporelle imposée.

Laissons à chacun sa vision et admettons ceci : l’âme naît et choisit son réceptacle, que devient-elle ensuite ?

La Foi

De nouveau, je m’en réfère au livre Anges et Démons : Les prophètes, le Culte, la Foi. Si l’on en croit l’auteur, il existe deux possibilités pour l’âme fraîchement incarnée :
– Elle peut immédiatement choisir une divinité à vénérer. C’est un cas souvent évoqué : Iop ou Crâ de parent en enfant, ainsi est perpétuée la lignée familiale.
– L’âme peut se laisser le temps de la réflexion, elle a alors jusqu’à la puberté pour se choisir une divinité ou rester athée.

Cette même foi conditionnerait à la fois l’apparence et la personnalité. Pour autant, un tel raisonnement peut se voir mis à défaut, et il n’empêche personne de prendre à contrepied les principes de la classe qu’il affiche.
En effet, le « gameplay » de Dofus impose, lors de la création d’un personnage, un physique similaire à deux adorateurs d’un même Dieu. Pourtant, notre aventure dans le Monde des Douze nous permettra de rencontrer des personnages à l’apparence plus variée. Il ne paraît donc pas idiot de supposer des modification dans l’apparence, la silhouette, l’allure d’un disciple à l’autre – un Sram avec de la peau, un Sadida imberbe, un Eniripsa sans aile, que sais-je. Eventuellement, dans le cadre du jeu, des justifications telles que des perruques, une peau invisible ou une aile factice peuvent être avancées, mais s’il s’agit de RP personnels, inutile de devoir tant creuser.

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Et que dire alors des personnes athées ou vénérant seulement une divinité mineure ? Il vous est tout à fait permis de faire ce choix dans le Background de votre personnage, mais il ne faudra pas perdre de vue que physiquement, votre petit tas de pixels ne le laissera pas comprendre aisément. A vous de jouer !

Pour aller plus loin

Le livre Anges et Démons : Les prophètes, le Culte, la Foi déjà cité et disponible en jeu vous permettra d’obtenir un point de vue concernant la naissance et le choix du Culte.
Vous pouvez consulter également le Traité à l’usage des mystiques retraçant l’ascension de Sacrieur au panthéon, ouvrant la question sur l’existence d’autres divinités dont nos petits personnages pourraient s’inspirer.

Enfin, vous pouvez participer sur le forum officiel à un débat traitant au départ de la présence ou non d’attributs masculins chez le Sram (si, si !) et qui se prête plutôt bien au sujet.

4 commentaires sur “Naissance et apparence

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